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Fénelon à Echillais (1685-1687)

Jean de Mathan

L’édit de Fontainebleau (18 octobre 1685) révoque l’Edit de Nantes. Aussitôt, les autorités politiques et religieuses mettent en œuvre les moyens pour qu’il ne reste pas lettre morte : moyens de police, mais aussi religieux. Ainsi, huit cents missionnaires sont diligentés sur tout le territoire pour convaincre les réformés de leurs erreurs et les ramener au catholicisme. Ces prédicateurs devront empêcher l’émigration des protestants et, si possible, éviter l’emploi de la force.

Si les historiens ont constaté que l’abbé François de Salignac-Fénelon avait été choisi pour mener la mission des côtes d’Aunis et de Saintonge, ils ne se sont pas interrogés sur les raisons de ce choix. Pourtant, l’explication paraît assez évidente, même si elle n’est corroborée par aucun document : Fénelon a une demi-sœur aînée, Marie, mariée depuis 1653 à Henry de Beaumont, maréchal des camps et armées du Roi, seigneur - entre autres lieux - de Gibaud, de la Bristière et d’Echillais en partie. Et Fénelon s’intéresse à sa famille et à ses douze neveux...

(Roccafortis n°23, janvier 1999, p.35-38)

Thèmes : ecclésiastiques, personnages, protestants

Fénelon à Echillais_R23 (89Ko)